Jeûne thérapeutique

Suite à une émission d’Arte (voir aussi le livre correspondant de Thierry de Lestrade) nous avons décidé de suivre un jeûne thérapeutique. Après tout, le jeune était largement pratiqué, de façon forcée (ou volontaire?) par nos ancêtres préhistoriques. En jeûnant, nous ne faisons que réactiver des mécanismes toujours présents dans notre espèce, aujourd’hui complètement inutilisés, mais extrêmement puissants! Ce sont eux qui ont permis la survie des hommes à travers les siècles et assuré le succès de notre espèce.

Le protocole suivi est celui du Dr F-X Mayr (1875–1965), bien connu en Allemagne et en Autriche: un (tout) petit pain desséché le matin, un autre à midi, accompagné d’un demi-yaourt, et un thé le soir, le tout pendant 2 semaines (moins de 200kcal/j). Une alternative (plus coûteuse!) est la méthode Buchinger (on remplace le petit pain desséché par des jus de fruits et légume). Pendant le jeûne, une activité physique modérée est recommandée: marche, nage souple, qi gong, yoga… Pour ma part, j’ai ajouté un peu de vélo, sans jamais dépasser 115 BPM / 150 W.

Bilan: -5 kg en 15 jours, mais ce sera probablement vite repris, car le but d’un tel jeûne n’est pas l’amaigrissement.

Par contre, ce but peut être sportif: une condition de succès sur les épreuves longues distances est la capacité à brûler les graisses pour trouver son énergie (c’est comme ça qu’on évite le mur du marathon). Le grand champion Sindballe explique ainsi comment il a réussi à transformer son corps en machine à brûler les graisses. Il a essayé différentes méthodes, mais pas le jeûne. Certains courent la matin à jeun pour s’y entraîner, mais ils ont encore des réserves de glucides s’ils ont mangé la veille. De même, des études poussées ont montré qu’il pouvait être très bénéfiques de limiter les apports glucidiques la veille, puis de s’entraîner à jeun le matin, afin d’apprendre à mieux brûler ses graisses pendant l’effort (« sleep low » strategy). Mais au fond, la phase cétonique du jeûne, celle où l’on consomme essentiellement des graisses, ne survient qu’au bout de 4 ou 5 jours. On s’entraîne alors à vivre en puisant dans son stock de graisse (lipolyse), qui est la réserve d’énergie de loin la plus abondante du corps humain, ce qui est très bénéfique pour les sportifs d’endurance (durée d’effort >3h). Cependant, il faut veiller au cours du jeûne à modérer son entraînement, pour éviter les risques d’hypoglycémie ou de fonte musculaire par catabolisme (cycle de Cahill): rester dans la zone de confort aérobie, où l’on peut discuter facilement. Si le jeûne peut être une bonne chose pour apprendre à brûler ses graisses, je ne le recommanderais néanmoins pas à proximité d’une épreuve importante: plutôt à faire en période de coupure.

Mais l’intérêt essentiel du jeûne n’est en vérité pas la perte de poids ou l’entraînement sportif: il est essentiellement thérapeutique. J’étais un peu sceptique au début, mais je dois dire que les effets sur mon arthrose sont assez bluffant. En une semaine, les douleurs ont disparu!

Du coup je suis allé voir de plus près la littérature scientifique qui existait sur le sujet et le résultat est intéressant.

De nombreuses études attestant des effets bénéfiques du jeûne sur de nombreuses pathologies: maladies cardio-vasculaires (maladies coronariennes, insuffisance cardiaque, troubles de la circulation artérielle, insuffisance veineuse), maladies du dos et des articulations, hypertension, arthrose, arthrite, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, maladies du tube digestif, épuisement physique et psychique,migraines et maux de tête, allergies dont asthme, surpoids, hyperlipidémie, hypercholestérolémie, hyperuricémie, diabète de type II, stress, tabagisme…

En français, la méta-étude la plus complète sur le sujet est sans doute celle de l’INSERM.

Elle fait une revue des études sur le sujet, note de nombreuses études attestant des effets bénéfiques du jeûne, mais reste très prudente dans ses conclusions, concluant sur la nécessité de poursuivre des recherches, et contestant la rigueur des études passées.

Cependant, cette méta-étude est elle-même marqué par un gros biais. Pour des raisons pratiques, les auteurs n’ont considéré que les résultats publiés en français ou en anglais. Or l’essentiel des études et des expériences sur le sujet a été fait en Allemagne et en Russie, par des auteurs qui n’ont pas toujours pris le soin de traduire en anglais leurs études. Par exemple, une étude de l’université d’Iena sur les effets du jeune sur l’arthrose est complètement ignorée. Et il est clair que les caractéristiques du jeûne font qu’on ne peut pas le traiter statistiquement comme un traitement médicamenteux: impossible de faire un test en aveugle (il n’y a pas de jeune placebo, impossible de faire jeûner un patient sans qu’il sache s’il jeûne ou pas!), et également impossible de faire un test randomisé: on ne peut pas choisir au hasard des patients pour faire un jeune, car la décision de jeûner est le résultat d’un long processus d’élaboration mentale, qui n’aboutira pas pour un grand nombre de personnes.

Pour autant, ce n’est pas parce que la nature du traitement fait qu’il est impossible d’utiliser les outils statistiques classiques permettant de s’assurer scientifiquement de son efficacité qu’il est inefficace!Ou que ceux qui le pratiquent sont des charlatans… La nature n’a que faire de considérations méthodologiques. Au regard des nombreuses expériences menées, des témoignages anecdotiques et de mon expérience personnelle, je serai tenté de dire que le jeûne, ça marche!

18 réflexions sur « Jeûne thérapeutique »

    1. Silber Auteur de l’article

      Je pense que 2/3/4 jours de jeûne, c’est vraiment pas la bonne durée. A ce qu j’ai lu (voir par exemple http://campus.cerimes.fr/nutrition/enseignement/nutrition_7/site/html/cours.pdf) tu as la phase glucidique (1 jour), la phase protéique (3 jours), la plus dure à passer, puis la phase cétonique (au delà de 4 jours), celle où le corps s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas continuer à consommer des protéines, et où il apprend à brûler les graisses, période souvent accompagner d’une phase d’euphorie. De ce point de vue, l’effet bénéfique du jeûne ne commence qu’à partir du 5ème jour. Par ailleurs, dans la pratique Mayr, il est recommandé de jeûner de 2 à 3 semaines pour pouvoir bénéficier des effets thérapeutiques du jeûne.

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      1. nfkb

        Peut-être qu’il faut une longue durée pour avoir certains bénéfices et parler de jeune thérapeutique mais je suis d’accord avec Philippe que la simple notion de sauter un repas peut-être bénéfique

        – temps gagné
        – discipline mentale et corporelle
        – lipolyse devrait augmenter
        – économique ? :-p

        J’aimerais essayer de récupérer ça http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26135345 mais le réseau de l’univ est en vacances 😉

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  1. nfkb

    orienter, pardon.

    Le jeune peut être intéressant pour plein de choses mais il faut bien dire que les essais seront rares car forcément sur deniers publics. Ensuite, méfions nous quand même de la magic bullet.

    Pour le sportif sans pathologie, j’éviterais personnellement de conseiller le jeune « radical », IMHO, on tape plus vite que tu ne le penses dans les protéines musculaires et je pense que ça n’est pas compatible avec les entraînements réguliers que s’imposent les triathètes par exemple. Dans le cadre de l’IM, qui est effectivement un vrai challenge énergétique, je pense qu’il vaut mieux partir un peu plus gros que d’habitude que l’inverse, et Brett Sutton l’écrivait sur son blog il y a peu.

    Ensuite dans le sport, il est est probablement intéressant d’optimiser la lipolyse. Néanmoins, ce qui ne me convient pas dans ce concept c’est que nous pouvons manger régulièrement sur les épreuves de sport d’endurance longue. Alors, quid ?

    As tu été encadré pour ce jeune de 15 jours ?

    Merci pour le partage en tout cas

    P.S. l’article que tu cites avec le lien vers Pubmed est quand même peu convaincant, j’avais un peu cherché et j’avais aussi trouvé quelques études contradictoires : http://www.nfkb0.com/2014/01/17/courir-a-jeun-pour-ou-contre/

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    1. Silber Auteur de l’article

      Plusieurs points:

      1) Tout à fait d’accord, le jeûne n’est pas compatible avec un entraînement de triathlète. Dans le protocole suivi, il est conseillé d’avoir une activité physique modérée (marche, nage souple, qi gong, yoga…) mais certainement pas le genre d’entraînement que s’enquillent les triathlètes (fractionné, VMA, PMA, 30/30, seuil et tutti quanti). A ce que j’ai compris, la réserve lipidique (triglycérides) est immense, mais son débit de consommation est faible. A 25% de VO2max on peut être à quasi-100% de métabolisme lipidique, mais à 65% on n’est déjà plus qu’à 50%, et plus l’effort est intense, plus le pourcentage d’énergie fourni par les lipides diminue (ce qui ne l’empêche d’ailleurs pas d’augmenter en valeur absolue) http://www.gssiweb.org/fr-ca/Article/sse-n-59-mtabolisme-des-graisses-pendant-lexercice-nouveaux-concepts. A jeûne (au delà de 3 jours), on n’a plus de glycogène, on a arrêté de consommer ses protéines (la phase protéique n’est sensée durer que 3 jours), Krebs est inopérant, et si on veut rester sur la cétogénèse, l’effort doit rester modéré.

      2) Maintenant, en admettant que le jeûne permette d’améliorer l’aptitude à la lipolyse (hypothèse quand même réaliste – généralement, plus on fait quelque chose, plus on y excelle) est-ce profitable en compétition? Première remarque: il n’y a pas que la compétition: il est aussi agréable de se sentir à l’abri des coups de barre, de savoir que l’on a une vaste et quasiment inépuisable source d’énergie à notre disposition, dans laquelle on va pouvoir puiser des jours et des jours, sans s’alimenter s’il le faut.
      Ensuite, dans les efforts réels et intense, de type Ironman en compétition, on ne fonctionne pas sur une seule filière, mais sur plusieurs. Je suppose que tout gain que l’on fait sur la filière lipidique viendra s’ajouter, et non se substituer, à tout ce que l’on est capable de métaboliser par la filière glucidique – mais j’admets que ce n’est qu’une hypothèse de ma part. Dans ce cas, c’est évidemment tout bénéfice. Enfin, même si on est autorisé à s’alimenter en course, ceci est la source de très nombreux déconvenues alimentaires, et il est amusant (ou consternant…) de voir le nombre de personnes qui chaque année abandonnent à Nice à cause de problèmes gastriques divers (voir mon article http://ericd-training-concept.graphz.fr/powermachin-ou-taboule-box-strategie-dalimentation-et-dhydratation-sur-ironman/) .

      3) oui, nous avons été encadrés pendant le jeûne, par un médecin Mayer-Artzt (http://www.fxmayr.com/)

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      1. nfkb

        Salut Olivier,

        Concernant les protéines, je pense (pas de recherche ou d’article en tête) que le catabolisme protéique doit se prolonger si on en n’apporte pas. En effet, certains tissus comme l’intestin et le système immunitaire basent leur métabolisme sur une part importante d’acides aminés étant donné qu’ils se renouvèlent à plus haute fréquence que d’autres tissus de l’organisme. Mais dans le cadre d’un jeûne thérapeutique, effectivement ça ne doit pas trop poser de problème si les patients n’y arrivent pas cachectiques.

        Je suis d’accord avec ton idée de se sentir libéré des obligations alimentaires, Paléophil le dit tout le temps aussi. Ensuite, je comprends ton idée de l’optimisation par l’entraînement mais moi je me demande combien de temps ces filières restent plus activées. Est-ce qu’il y a des changements d’un jour à l’autre ou à plus long terme, quel est la cinétique de désentraînement en cas de déviation du régime ? Aujourd’hui, plein de gens sont en extase devant la cétogénère (suivez mon regard) mais pour moi ça n’est qu’un mécanisme de backup qui n’aurait qu’un intérêt à court terme. Par le passé, je ne vois aucune raison à un être vivant d’organiser sa privation énergétique, c’est condamner son espèce. Ainsi, la cétogénèse permet selon moi d’avoir encore les capacités physiques de survivre en attendant un apport alimentaire. Mais là encore, ça n’est que mon opinion.

        Ensuite, l’entraînement à l’oxydation des glucides à l’effort est aussi un truc intéressant (cf ma note de blog) tout comme s’entraîner à manger.

        Bye

        P.S. je pense à ta note de blog à chaque fois que j’entends « bon courage »

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        1. Silber Auteur de l’article

          Pour répondre au premier point, de ce que j’ai compris, il n’y a pas catabolisme protéique au delà de 4 jours de jeune. Le corps apprend très vite qu’il ne peut pas continuer à brûler des protéines, et entre rapidement (au bout de 4 jours) en phase cétonique (passage de la néoglucogenèse à la cétogenèse). Une fois en phase cétonique, on peut rester très longtemps à brûler juste ses graisses. C’est bien expliqué dans l’émission d’Arte, avec l’exemple frappant des manchots. Une fois que l’on a consommé 80% de ses réserves de graisses, soit au-delà de 40 à 50 jours de jeûne, le catabolisme protéique reprend, et là, effectivement, il y a une fonte musculaire rapide et la mort à la fin. Mais avec 2-3 semaines de jeûne, on est loin de 40 jours, on est largement en deçà d’un danger quelconque pour la santé, et je doute qu’il y ait eu des dégâts importants dans les 4 premiers jours. Voir aussi http://www.jeune-therapeutique.fr/physiologie-du-je%C3%BBne/ qui explique l’apport anti-inflammatoire du jeûne, qui explique la disparition des douleurs articulaires.

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          1. Romuald

            La phrase « il n’y a pas catabolisme protéique au delà de 4 jours de jeûne » est en contradiction avec celle-ci : « au-delà de 40 à 50 jours de jeûne, le catabolisme protéique reprend, et là, effectivement, il y a une fonte musculaire rapide et la mort à la fin. »

            Le renouvellement protéique est continu. Même s’il diminue au moment du jeûne, la protéolyse restant supérieure à la synthèse protéique, cela induit un bilan protéique négatif (perte de masse). L’histoire des 4 jours correspond à la période durant laquelle les protéines fournissent de l’énergie. Au-delà, elles sont moins partie prenante dans la fourniture de squelette carboné pour la fabrication du glucose, mais sans apport exogène d’acides aminés, la balance est déséquilibrée du côté du catabolisme puisqu’il n’y a pas de réserves d’acides aminés dans l’organisme.

            Se poser la question de savoir s’il vaut mieux manger ou se passer de manger durant les trois prochaines semaines pour se maintenir en bonne santé doit permettre de relativiser les « bienfaits » du jeûne. Je voudrais bien voir la vitalité d’un jeûneur au bout de 2 semaines d’abstinence…

            http://goo.gl/5UTvLd

          2. Silber Auteur de l’article

            @Romuald: OK, j’aurai dû dire « il n’y a pas catabolisme protéique entre 4 et 40 jours de jeûne » plutôt que « il n’y a pas catabolisme protéique au delà de 4 jours de jeûne ». Je pense que la suite de mon commentaire était claire sur ce point (même si sans doute un peu simplificatrice).

            L’article que tu cites confirme d’ailleurs le processus que j’ai évoqué: Metabolic Adaptations in Prolonged Starvation Minimize Protein Degradation! En gros 1er jour = glycogène, puis 3 jours de néoglucogenèse, où effectivement les protéines sont consommées, puis cétogenèse (de J4 à J40 en gros), où la consommation de protéines chute drastiquement au profit de la consommation des tissus adipeux. Simplement, il fait état dune consommation non totalement nulle de protéines, puisqu’une perte musculaire de 20 g / jour est observée en phase cétonique (contre 75g/j en phase de néoglucogenèse). Ceci dit, je pense qu’il s’agit ici d’un cas de jeûne complet. Dans le cas du jeûne Mayr, avec son yaourt et son petit pain quotidien et un exercice physique modéré, je suis à peu près convaincu que la perte musculaire est réduite à néant. Au bout de 15 jours de ce jeûne, on ne se sent pas du tout faible et sans vitalité, ce serait même le contraire – mais je n’ai pas fait d’épreuve physique pour savoir si c’était juste une impression ou une réalité.

            Enfin, pour la question que tu poses de savoir ce qui est préférable pour se maintenir en bonne santé, je suis à peu près sûr que pour les personnes souffrant de certaines pathologies (hypertension, inflammations articulaires, obésité, hypercholestérolémie, problèmes gastriques…), un jeûne de 2 semaines est la meilleure chose à faire, ou en tout cas vaut largement la peine d’être tenté, d’autant que les médicaments allopathiques classiques sont souvent sans effets sur ce type de pathologies, ou soignent tout au mieux les symptômes.

          3. Silber Auteur de l’article

            @Romuald: autre point important. Dans le livre de biochimie que tu cites (http://goo.gl/5UTvLd ), il est fait mention d’une fonte musculaire de 20g/jour, mais ce chiffre sort du chapeau. On ne sait absolument pas d’où il sort, de quelle étude, selon quelles conditions et quel protocole il a été mesuré. Si ça se trouve, ils ont observé des patients à l’hôpital, en leur demandant de se ménager au maximum, et en observant les effets du jeûne. Et si ça se trouve, la fonte de 20g/j est celle que l’on observerait sur des patients immobilisés dans des conditions similaires à l’hôpital, jeûne ou pas jeûne. Le problème est que si on veut éviter la fonte musculaire, il ne faut pas s’économiser en phase de jeûne, au contraire, il faut une activité régulière et quotidienne, moins qu’un entraînement de triathlète, bien sûr, mais plus que ce que fait le sédentaire moyen. Bref, j’attends une étude plus convaincante pour admettre la perte musculaire.

          4. Romuald

            Peu d’études sur la perte de masse musculaire ou d’utilisation des protéines au cours du jeune, en effet, pour des raisons éthiques évidentes. Les sujets sont le plus souvent des personnes obèses ou… des rongeurs.
            L’histoire des 20g de perte par jour est du niveau de l’académie de médecine, un chiffre admis pour faciliter la médecine de ville. On retrouve cette valeur pour des cas de personnes alitées et nourries selon leurs besoins http://goo.gl/tDwM0A

            Celui-là est intéressant mais la perte des protéines n’est pas abordée, voir dans la biblio peut-être http://goo.gl/tDwM0A

  2. Romuald

    http://goo.gl/ll2AGz
    Avoir en tête que lors d’une dette énergétique prolongée, non seulement les muscles striés (squelettiques) sont détricotés pour fournir du squelette carboné, mais aussi les muscles lisses, dont le cœur (le cœur finit par arrêter de battre si l’on jeûne sans cesse). Pas terrible pour le sportif d’endurance, ce genre de stress métabolique.

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  3. DUPUY

    Jeûne ou monodiete ? ce n’est pas du tout la même chose.
    => L’un peut avoir une visée thérapeutique profonde, voire est un réel acte médical (le jeûne long, sans manger !), l’autre aura plus une action détox.
    => L’un doit se faire sans activité aucune et au repos total, puisque les énergies sont conservées pour l’auto-alimentation des cellules malades, l’autre peut et doit se faire avec une activité physique afin d’éliminer les toxines.

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    1. Silber Auteur de l’article

      Je ne sais pas si c’est si différent. Les russes pratiquent le jeûne total (que de l’eau!), mais les allemands, que ce soit avec le protocole Mayr que j’ai suivi ou avec Buchinger pratiquent plutôt une restriction calorique extrême (moins de 250 kcal/j) mais pas totale. Je pense que c’est plus sage.

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