Tu sais qu’il n’y a plus aucune valeur sûre quand le Brexit menace l’approvisionnement en couscous à la cantine…
Et tu sais que les réseaux sociaux ont définitivement annihilé tes capacités de résistance cognitive quand tu dis « tu sais que »…
Participé à l’Open Swim star de Paris il y a 15 jours.
Une occasion unique de nager en plein Paris. Partir de Pantin, passer sous le périph, longer la Cité des Sciences, finir par un tour dans le bassin de la Villette, et remettre ça le lendemain, sous les regards ahuris des parisiens en tournée de bars après le match de foot. Une expérience rare… Et puis le plaisir de remonter sur un podium après tant d’années d’arrêt des compétitions, chèrement payé par des épaules fracassées pendant 15 jours – même pas capable de porter un verre et de trinquer! C’est pas seulement qu’on perd du muscle avec l’âge, c’est surtout que la récup est de plus en plus longue et difficile après l’effort…
En me baladant, j’ai été intrigué par ce grand arbre échevelé et sauvage, qui se dressait derrière ce mur, si régulier et géométrique. Comme le symbole d’une révolte de la nature contre l’urbanisation, qui construit ses murs pour nous enfermer.
Les branches de l’arbre peuvent être vues comme menaçantes ou protectrices pour l’homme, selon son humeur et ses opinions écologiques.
J’aime bien aussi que l’homme soit, comme il se doit désormais, complètement absorbé par son smartphone, insensible et hermétique au combat sauvage dont il est l’acteur inconscient mais déterminant.
L’ancienne école d’architecture de Nanterre est un lieu étrange.
Réalisée par Jacques Kalisz, architecte spécialiste des équipements collectifs des banlieues rouges, considérée comme « l’un des bâtiments emblématiques de l’architecture française des années 1970 », « elle est emblématique d’une pensée combinatoire s’appuyant sur la métaphore organique ». Sa modularité était sensée favoriser « l’appropriation par les usagers et le développement de nouvelles pédagogies ».
Mais aujourd’hui, il ne reste que ruines et gravats dans un parc, au pieds des immeubles audacieux de la Défense. Au prix du m², pas mal de dizaines de millions d’euros qui tombent en déréliction… La tour de la Société Générale domine orgueilleusement les ruines décaties de ce qui fut autrefois un haut lieu de cette architecture idéologique qui dominait les banlieues rouges. Comme un symbole du triomphe du capitalisme et de l’effondrement irrémédiable du communisme.
Séance de rencontre et de dédicace à très conviviale Ptite Librairie de Puteaux, Mercredi à 18h30.
Grande soirée de lecture/débat/dédicace pour le Journal d’un nageur, ce Vendredi 7 Avril, à 18h30 à la librairie de l’Ecume des Pages (174 bd St Germain – 75006 Paris). Venez nombreux!
Après les journaux et la radio, Antoine de Caunes parle du Journal d’un nageur sur Canal+, lors de l’Emission d’Antoine de ce Samedi 1er avril, à 19:40.
A l’occasion de la sortie du Journal d’un nageur, deux séances de débat-dédicace sont organisées par la très sympathique librairie / galerie / restaurant / salon de thé du Mille Feuilles:
L’occasion de découvrir un lieu remarquable et de discuter un peu de la transformation de nos médias, de la notion de progrès, de la dé-mondialisation et de son impact…