Archives mensuelles : août 2015

10 jours en Equateur

1: Quito

Les équatoriens, fervents catholiques, excellent dans les figures christiques réalistes et sanglantes, réminiscentes des antiques civilisations aztèques. Cujus regio, ejus religio.

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2: Quito

Ce qui fait le caractère fondamentalement unique de l’Equateur, c’est cette propension à partout combiner en un lieu unique la vente de motos et d’électro-ménager.

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Nous survivrons à différentes tentatives de vol et d’arnaques (dont le fameux jet de ketchup dans le dos avec la bonne âme qui vient vous aider pour mieux vous dépouiller) , mais pas au vol du smartphone par un pickpocket dans un bus bondé. Coupé de l’Europe et du boulot. Finalement, peut-être pas une si mauvaise chose…

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3: Ottavalo

Le bâchage méticuleux du marché forme une mosaïque grise qui révèle le climat humide et froid de la région.
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4: Tour du lac de Cuicocha par les crêtes. Partout des cratères volcaniques…

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5: Marché aux bestiaux d’Otavalo

Les vieilles observent les gringos d’un air sarcastique.

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Les brouillards du col de Papalacta annoncent la transition vers la jungle amazonienne.
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L’Amazone: Tena. Derrière, les Andes.IMG_1996-Pano-LR1024

 

6: Canyoning dans les cascades de Pimpilalla. Humide.

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7: Retour dans la fraicheur des Andes. Air et espace à la Posada de Tigua.

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8: Quilotoa – Lac de cratère volcanique (encore) – tour par les crêtes (encore).IMG_2060-LR1024

 

Regard sarcastique (encore, mais des jeunes, cette fois).IMG_2141-LR1024

 

9: Escalade du Cotopaxi

Le refuge, à la limite des neiges du glacier. 3 jours plus tard, le volcan se réveillera, après 70 ans d’inactivité, un panache de cendre de 8km de haut apparait, et le site est évacué.IMG_2209-LR900

 

10: Dernier jour à Tigua: ici les enfants pilent avec une grosse pierre arrondie les roches rouges.IMG_2266-LR1024

Evolution

Darwin avait tout faux.

Marchant dans ses pas, nous avons aussi observé les animaux aux Galapagos. Et nous avons aussi observé les touristes, et nous nous sommes aussi regardés.

De toute évidence, désormais protégées de la pression sélective naturelle, préservées et abondamment nourries, les espèces ne se diversifient plus guère pour s’adapter aux spécificités d’un environnement aseptisé, mondialisé et uniformisé. Tout au contraire, elles convergent désormais  vers une forme de vie unique, un amas de chair immobile, graisseux et flasque.

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